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Le Toulon Saint-Cyr Var handball a tenu une conférence de presse ce mercredi pour annoncer la prolongation du contrat de son entraîneur, Thierry Vincent, désormais lié au club varois jusqu'en 2018.
Un long bail souhaité à la fois par le Landais et les deux co-présidentes, Jeanne-Marie de Torres et Perrine Paul. «On a déjà passé quatre années ensemble, on est dans la cinquième et le bilan est plus que positif» a déclaré la première, qui ne peut pas oublier le titre de champion de France (2010) et les deux coupes de France (2011, 2012) remportés avec son entraîneur. «Il nous reste du chemin à parcourir et avec Perrine, on avait envie de continuer avec lui sur la même période. Et puis quand on mise sur la jeunesse, ça demande du temps.» enchaîne-t-elle avant que son homologue apporte une précision. «On ne construit pas sur la nostalgie des années précédentes. On part bien sur un projet de quatre ans où chaque saison aura son propre objectif. On avance, on regarde devant».
Vincent : « Je n'ai pas hésité une seconde »
Le principal intéressé approuve : «Je n'ai pas hésité une seconde. J'ai senti la volonté commune de continuer à travailler ensemble. C'est notre olympiade à nous». Après ces premières années, l'heure est au bilan : «Le club a beaucoup évolué depuis quatre ans» admet-il, en évoquant le développement du centre de formation, «qui commence à porter ses fruits et qui en portera d'autres à l'avenir» ou encore la signature de convention avec les Pôles de Marseille et de Hyères. Mais il n'en oublie pas les futurs chantiers (partenariats avec des clubs satellites de la région et des clubs étrangers). «L'idée, c'est de pérenniser ce projet», continue l'entraîneur varois qui pense que «celui-ci est sur la pente ascendante».
Vincent en a également profité pour parler de la saison prochaine. Il promet que le groupe « ne changera pas énormément. On sera sur deux arrivées et deux-trois départs, histoire de rééquilibrer la masse salariale ». Dounia Abdourahim et Noémie Barthélémy pourraient d'ailleurs se voir proposer prochainement leur premier contrat professionnel. «On serait alors l'un des seuls clubs français à faire évoluer quatre filles du centre de formation en équipe première» enchaîne-t-il. Histoire aussi de bien montrer que Toulon Saint-Cyr regarde vers l'avenir.
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